Le basketteur Ivoirien de Orlando Magics, Mohamed Fakaba Bamba, s’est confiée dans un entretien avec Radio France International (RFI) sur sa première saison en NBA.

Le joueur de 2m13 qui évolue au poste de pivot a débuté en NBA cette saison. Le rookie, actuellement en convalescence après une fracture de la fatigue au tibia gauche reconnaît vivre une première saison délicate mais pleine d’enseignements.

C’est sûr que ce n’est pas la première saison que j’avais imaginée, mais je sais aussi que de temps en temps, les choses ne se passent pas comme on les prévoit. J’ai réalisé quelques belles prestations lors des premières semaines de la saison mais il y a aussi eu des moments où je ne mettais pas un shoot et où je commettais des erreurs en défense. Mais c’est normal, je ne suis encore qu’un rookie [débutant, Ndlr] même si je suis très exigeant envers moi-même. Je suis en plein apprentissage, je dois encore beaucoup travailler et j’apprends beaucoup des hauts et des bas de cette première saison dans la meilleure ligue du monde.

À seulement 20 ans, celui qui est né à New York garde toujours une étroite relation avec ses origines. Mo Bamba qui a refusé une bourse d’étude d’Harvard se confie sur les choix du basket et son projet d’étude.

Mes parents m’ont toujours dit qu’étudier, apprendre et savoir étaient des éléments très importants. Il n’y pas que le corps, il y a aussi l’esprit. Je savais que je voulais devenir un joueur de basket professionnel, mais j’ai aussi toujours été attaché à mes études et j’ai toujours été curieux de savoir des choses sur tout. C’est vrai que de rares fois, je me suis dit : « Mais pourquoi ne pas faire des études supérieures et devenir médecin ou avocat ? » Mais le basket reprenait rapidement le dessus et je suis là où j’en suis aujourd’hui. C’est vrai que lorsqu’on reçoit une bourse d’Harvard, on est très content (sourire), mais je pense avoir pris la meilleure décision en allant à l’université de Texas et en arrivant en NBA. Je sais que je vais reprendre des études plus tard, sûrement après ma carrière, et peut-être que j’irais enfin à Harvard (sourire).”