Récemment transférée au club de Atletico FC en provenance de Suwon FC en Corée du Sud, Nahi Josée s’est confiée à notre micro. » Je veux être championne avec l’ Atletico FC, c’est l’ambition affichée au cours de cet entretien.
Votre retour au pays est-il définitif ou c’est une transition ?
Pour répondre à la première question, ce n’est pas un ou des soucis en tant que joueuse. C’est juste pour ce moment, parce que c’est professionnel, je ne peux pas tout expliquer. J’ai eu quelques problèmes côté administratif. C’est pour ça que je suis restée. Sinon, j’étais déjà parti depuis le mois de janvier. J’ai préféré jouer ces trois ou quatre mois pour finir cette année. Et ensuite, je partirai.
Comment vos proches ont accueilli cette décision ?
En vrai, ils n’ont pas compris pourquoi j’ai signé à l’Atletico FC. C’est un peu ça, on est dans un monde professionnel. Je ne peux pas tout exposer comme ça. Les gens qui sont plus proches de moi, ont compris pourquoi j’ai signé à l’Atletico.
Comment l’opération de transfert a débuté ?
Déjà, j’ai mon grand-frère qui est le coach des gardiennes au club. C’est lui qui m’a approché. Il m’a dit non, tu ne peux pas rester comme ça et attendre jusqu’en juin pour pouvoir bouger et tout. Donc, il m’a dit de chercher un club pour jouer. Et il m’a proposé son club parce que j’avais déjà été contactée par le président. Une fois, quand j’étais en Corée, on avait beaucoup échangé. Et quand mon grand-frère a fait part de ça, il est rentré en contact avec moi. Et voilà, c’est parti.
Quel est votre rôle au sein de l’équipe ?
Mon rôle au sein de l’équipe, c’est juste d’apporter ma petite expérience, ajouter à celle de mes sœurs, et voilà. Donner encore un plus à l’équipe, voilà quoi !
Quels sont les objectifs collectifs et individuels avec Atletico ?
Mes objectifs pour cette fin de saison, c’est que : nous sommes actuellement deuxième. Il faut terminer championne avec l’Atletico, et marquer au minimum 10 buts avant la fin de la saison. Voilà, ce sont mes objectifs. Collectivement, être championne avec l’équipe, individuellement, c’est d’inscrire au minimum 10 buts avant la fin de la saison.
Votre arrivée est-elle un plus pour le championnat ?
Je peux dire oui, parce que c’est juste aussi montrer à mes sœurs, pour leur faire comprendre que quand il y a un petit blocage où on a un peu des problèmes de l’autre côté, on peut aussi venir se relancer ici. On a un championnat qui est ici, et notre retour ici peut lui apporter encore plus de visibilité. Donc, c’est ce que j’ai fait. C’est à ça que j’ai pensé. C’est pour ça que j’ai signé ici, avec la présence d’une autre joueuse, Akaffou Rita, pour apporter encore plus. A celles qui sont encore là-bas, qui n’ont pas de club, qui sont sans club, qui sont dans la difficulté. Elles peuvent venir ici, se relancer. Voilà, c’est à ça que j’ai pensé.
Josée est-elle prête à revenir en sélection ?
On ne peut pas, moi, me l’enlever. L’amour de mon pays, on ne peut pas me l’enlever, c’est impossible. Même si on me le dit aujourd’hui, je viens en sélection que je suis rappelée, je prends mes bagages, je me rends directement au regroupement. C’est mon pays. Je n’ai qu’un seul pays, la Côte d’Ivoire. Et j’ai toujours été là. J’ai tout donné pour mon pays, la Côte d’Ivoire. Donc, si le nouveau coach qui est présent me rappelle, je serai à sa disposition, comme il me demande et comme il le veut. Je suis et je serai toujours prête à revenir en sélection. J’étais toujours prête à revenir en sélection. J’étais toujours là pour jouer pour mon pays, défendre les couleurs de mon pays, donc il n’y a pas de problème à ça.
Votre mot de fin
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire et ce changement du côté du football féminin. On a des matchs amicaux qui se jouent actuellement. Vraiment, qu’il fasse que le football féminin soit encore plus valorisé. Et que ce que le Seigneur a commencé qu’il le termine au sein de l’équipe féminine de la Côte d’Ivoire. Voilà ! et que Dieu facilite une victoire encore pour nous autres.