Huitièmes de finale : Éléphants, la résurrection ou l’enfer, la Mauritanie veut surprendre le Cap-Vert

Éléphants, la résurrection ou l’enfer ce soir face aux champions en titre, les Lions de la Teranga, à l’occasion de l’avant-dernière journée des huitièmes de finale qui se jouera ce lundi 29 janvier. À Yamoussoukro, la Côte d’Ivoire devra se réinventer avec son nouveau sélectionneur, Faé Emerse pour surprendre le Sénégal. À Abidjan, le Cap-Vert va vouloir continuer sa route face à la Mauritanie.

 

Sénégal – Côte d’Ivoire : Vaincre ou périr

Dans la capitale politique Ivoirienne, sur les terres du chantre de la paix, Félix Houphouët-Boigny, la Côte d’Ivoire et le Sénégal s’y livreront une guerre féroce pour l’honneur. D’un côté, la Côte d’Ivoire pays hôte, emportée dans un profond coma suite à l’humiliation prise face à la Guinée Équatoriale (0-4) le 22 janvier dernier, et de l’autre le Sénégal, supersonique depuis le début de la compétition et déterminé à conserver son titre. Mais il n’y a pas meilleur endroit pour les Pachydermes de passer de la mort à la vie. Sur la route de l’enfer, le sort a voulu que ce soit au pied de la basilique notre dame de la paix que la dernière prière de la sélection Ivoirienne se fasse. Une dernière chance de résurrection qui s’offre à Serge Aurier et ses partenaires pour éviter les ténèbres. Faé Emerse, successeur de l’infortuné Jean-Louis Gasset, et qui a eu très peu de temps pour travailler a la chance de connaître ce groupe depuis près de deux ans. Les dirigeants, en le nommant, espèrent créer l’électrochoc pour capturer le Lion et prouver que l’Eléphant reste le Roi de la forêt.

 

Dans ce duel pour le contrôle de la jungle Africaine, l’Eléphant est sorti victorieux lors des deux confrontations en CAN. Le premier succès eu lieu en 1965 en Tunisie (1-0) pour le compte du match de classement. 18 ans plus tard, les Ivoiriens s’imposèrent de nouveau, cette fois en phase de poule (1-0) grâce à un but de Ben Badi, en Égypte. De toute l’histoire, la Côte d’Ivoire domine les débats avec 10 victoires contre 4 en 17 confrontations toutes compétitions confondues.

Mais ce soir, les Sénégalais partent largement favoris avec ce sentiment de devoir jouer à domicile, dans un stade de Yamoussoukro aux 20.000 places qui est leur tanière depuis le début de la compétition. Le champion sortant inspire la peur avec ses 3 victoires obtenues avec la manière en phase de poule. Aliou Cissé et ses poulains sont tout de même prudents, car en face ils joueront le pays hôte qui regorge malgré tout d’un énorme potentiel avec Ndicka, Kessié, Seko Fofana, Gradel, Sangaré, Adingra, Haller… Ce Sénégal part clairement avec l’avantage des pronostics, mais il a en mémoire les deux éliminations que lui a infligées les doubles champions d’Afrique : en 2012 en éliminatoires de la CAN 2013 (4-2 et 0-2) et l’année suivante en barrages pour la qualification de la coupe du monde (3-1 et 1-1).

Au bout de la nuit de ce lundi 29 janvier 2024, dans la capitale politique, un favori de cette 34e édition de la CAN quittera la compétition. Les Ivoiriens ne voudront pas que ce soit leur équipe qui trépasse dans ce combat, ils veulent la voir continuer sa résurrection et lui faire oublier le lundi noir vécu à Ebimpé. Le Sénégal, lui ne veut pas abandonner sa couronne de sitôt et surtout tomber face à une équipe dont la survie ne tient qu’à un souffle.

Rendez-vous ce soir à 20 heures au stade Charles Konan Banny.

Cap-Vert – Mauritanie : Une affiche inédite

Surprenant leader de la poule B devant l’Egypte et le Ghana, le Cap-Vert recevra à 17 heures au stade Félix Houphouët-Boigny l’autre surprise, la Mauritanie. Une affiche inédite de ces huitièmes de finale sur laquelle part favori le Cap-Vert qui veut retrouver les quarts de finale après 2013. Les Requins Bleus qui se baladent bien depuis le début n’ont pas envie d’arrêter leur nage dans la douce lagune ébrié. En face, la Mauritanie veut continuer à surprendre, après avoir fait sensation en sortant l’Algérie sur sa première victoire dans la compétition lors du dernier match de poule à Bouaké.