Interview / ONS : Ousmane Gbané fait le point sur les infrastructures sportives

Par Prince de GBA

Présent au stade Robert Champroux ce mercredi 14 mai pour la dernière journée du championnat féminin de Division 1, Ousmane Gbané, Directeur Général de l’Office National des Sports (ONS), a profité de l’occasion pour évoquer l’état des infrastructures sportives en Côte d’Ivoire.


Sous quels auspices marquez-vous votre présence à cette rencontre de clôture de la saison de football féminin ?

Je suis ici ce soir au stade Champroux sur instruction de Monsieur le Ministre délégué chargé de la Jeunesse, des Sports et du Cadre de Vie. Il aurait lui-même souhaité être présent, mais il se trouve actuellement au Maroc dans le cadre de la conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports. Il m’a donc chargé de le représenter à cette finale, car pour lui, le football féminin est une composante essentielle de la promotion du football en Côte d’Ivoire.

Cette saison, nous avons assisté à de très belles rencontres. La finale de ce soir montre bien que le niveau du football féminin est en nette progression. La qualification des U17 féminines pour la Coupe du Monde en est une preuve éclatante. Aujourd’hui, nous avons un football masculin de qualité, et nous construisons progressivement un football féminin tout aussi compétitif.

Nous sommes en fin d’année sportive. Quel bilan faites-vous de l’état des infrastructures sportives ?

On peut classer les infrastructures sportives en trois grandes catégories :

Les infrastructures de haut niveau, principalement celles construites ou rénovées dans le cadre de la CAN, sont en excellent état.

Les équipements de second niveau, comme le complexe sportif de Bingerville ou le Palais des Sports, accueillent des compétitions nationales et internationales. Ils sont globalement en bon état, et nous les améliorons continuellement pour répondre aux besoins des fédérations.

Enfin, les infrastructures dites de troisième niveau, dans les régions, font actuellement l’objet de grands travaux de réhabilitation dans le cadre d’un programme national. Des chantiers sont déjà achevés ou en cours à Bingerville, Aboisso, Daloa, Gagnoa, etc. L’objectif est clair : doter chaque région d’équipements sportifs modernes et fonctionnels.

Et qu’en est-il des stades dits “de l’indépendance”, parfois jugés à l’abandon ?

Ces stades font partie intégrante du Programme de Réhabilitation des Infrastructures Sportives (PRIS). Ils seront tous progressivement remis à niveau. À titre d’exemple, le stade de Dimbokro a récemment été rénové avec le soutien de la LONACI. Plusieurs autres enceintes suivront dans cette dynamique.

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