La session de formation VAR initiée par la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) a débuté ce vendredi 3 janvier 2025 à Bingerville, sous la direction d’instructeurs CAF.
C’est comme ça janvier regarde notre porte-monnaie 😄. pic.twitter.com/sQ8grlhYp0
— Le Kpakpato Sportif (@LKsportif) January 3, 2025
L’instauration du système d’arbitrage avec assistance vidéo (VAR) dans le championnat national, la Ligue 1 Lonaci voulu par le Président de la FIF, M. Yacine Idriss Diallo est devenue une réalité. Ce vendredi 3 janvier 2025, s’est ouverte en effet la session de formation des Arbitres, Assistants, Opérateurs et Techniciens VAR, sous la direction d’instructeurs CAF, MM. Doué Noumandiez et Mohamed Guezzaz.
Directeur de l’Arbitrage de la CAF, l’Ivoirien Doué Noumandiez dirige cette mission d’instructeurs CAF pour la VAR avec le Marocain Mohamed Guezzaz. Et lors de la cérémonie d’ouverture de cette session de formation qui prend fin le 13 janvier prochain, l’ancien arbitre ivoirien a présenté succinctement le programme et les objectifs du cours. « Nous voulons dire toute la joie et l’émotion de venir ici pour cette formation VAR. C’est un pas qualitatif dans le football. Aujourd’hui, toutes les grandes compétitions, tous les grands championnats utilisent cet outil qui fait parler la nouvelle façon de décider. Cela démontre l’engagement des dirigeants du football ivoirien de hisser le football ivoirien au niveau standard. Le football ne peut se développer sans arbitrage. Donc on voudrait déjà féliciter la FIF. C’est aussi cela notre rôle, celui d’encourager les fédérations à développer l’arbitrage et d’investir dans cet outil qui est par ailleurs très couteux mais qui est le passage obligé pour développer le football moderne. Donc je pense que vous faites partie des rares pays africains, après les pionniers que sont le Maroc et l’Egypte et bien entendu quelques pays qui sont en train de s’y mettre », reconnait-il avant d’entrer dans le vif du sujet.
« Le plus dur, c’est de commencer mais le plus important, c’est de bien le faire. La VAR, ce sont des machines et un processus et ce sont les hommes qui l’animent et c’est pour cela que le plus important c’est la formation de ceux qui vont l’animer. Il s’agit des arbitres et surtout des techniciens et des opérateurs. C’est pour cela que ces cours sont destinés à ces trois entités. C’est vraiment important qu’il y ait des opérateurs de qualité, des techniciens de qualité et des arbitres qui comprennent la VAR et qui maitrisent l’outil. La dernière étape c’est surtout les journalistes et les hommes de média parce que c’est important que ceux-ci comprennent, qu’ils sachent ce que c’est et qu’ils puissent l’expliquer au monde du football. C’est de savoir par exemple à quel moment l’arbitre doit aller à l’écran et ne doit pas y aller.
J’encourage donc la direction d’arbitrage de la FIF à développer cette pratique. Vous devez comprendre que la formation ne débouche pas sur un simple diplôme mais une formation continue. Il faudra après cette session, organiser des stages avec des arbitres, avec les joueurs…. Plus vous pratiquez régulièrement mieux vous allez maitriser la VAR. Chaque jour, vous allez découvrir des situations nouvelles. Il ne faudra pas penser que la machine là, elle va tout faire. C’est l’arbitre qui décide. La VAR va être un succès uniquement si les arbitres travaillent sur le terrain. Je vous exhorte donc à être attentif parce que nous allons insister sur les procédures et la méthodologie. Je suis confiant parce que vous avez de la qualité pour le faire, il faut juste que vous ayez de la volonté », conseille-t-il.
Ce séminaire de formation qui prend fin le 13 janvier prochain a été ouverte par M. Félix Assoumou Ettien, vice-président de la Commission Centrale des Arbitres (CCA) qui représentait le Président de la FIF. 37 arbitres dont une Togolaise ainsi que des techniciens et des opérateurs participent à cette session de formation VAR.
SERCOM FIF