Comme en 2013, la Côte d’Ivoire affronte le Maroc ce mardi en demi-finale de la CAN U17. De belles retrouvailles entre les Éléphanteaux et les Lionceaux qui rappellent forcément des souvenirs diversement appréciés.
C’est donc avec un esprit de revanchard que la nouvelle génération des Lionceaux de l’Atlas se présentera face aux jeunes ivoiriens. La partie s’annonce très enlevée, mais au-delà de l’enjeu, on devrait assister à une très belle rencontre entre deux équipes joueuses comme l’a souligné Bassiriki Diabaté. » C’est une rencontre fraternelle entre deux peuples frères et amis et entre deux bonnes équipes qui jouent au football, c’est très organisé, très discipliné « .
Les Éléphanteaux qui viennent de manger du Lionceau Séngalais en quart de finale n’ont peur de rien, et ils sont prêts à s’offrir un autre » kedjenou de Lionceau « . Pour y arriver, il faut garder la tête froide et continuer avec les mêmes principes de jeu. » Le plus important pour nous, c’est le jeu, c’est l’expression des garçons. Et le plus important pour nous, c’est que les garçons aient le sentiment d’avoir pris du plaisir. Si nous avons marqué 10 buts dans cette compétition, ça veut dire que nous avons attaqué. Nous ne savons pas défendre, on n’a pas programmé les garçons pour défendre. Nous allons rester nous-mêmes, comme je vous l’ai dit, et nous allons rester sur nos principes et nos valeurs. On ne peut pas construire, on ne peut pas concevoir une structure en une journée. Ce que nous avons mis en place a pris du temps, et nous allons rester dans ce que nous avons fait et ce que les garçons ont appris jusque-là « .
Bassiriki Diabaté et son staff n’ont donc pas de plan spécial pour contrer l’équipe Marocaine qui a inscrit 11 buts contre 1 seul but encaissé en 4 matchs. » Nos principes et nos valeurs nous imposent le fait de laisser les enfants, eux-mêmes, décider, apprendre face à l’adversité, proposer des solutions. Notre rôle, c’est de les encadrer, de les accompagner à se développer, et justement nous profitons de cette compétition pour les développer, et nous n’allons pas nous cantonner sur ce que le Maroc a proposé, ou sur ce que le Maroc propose. Le plus important pour nous, c’est de voir les garçons s’exprimer et prendre du plaisir, » a-t-il renchéri.
Pour Sylla Vasseri, qui a accompagné son sélectionneur en conférence de presse, jouer le Maroc chez lui n’est pas une pression pour l’équipe. « Nous n’avons pas de pression parce que nous jouons le pays hôte. Nous allons jouer notre football « , a-t-il lâché.
Les Éléphanteaux qui préparent activement cette demi-finale depuis le centre d’entraînement 2 du Raja Athletic Club de Casablanca ont effectué, le dimanche 13 avril la traditionnelle reconnaissance de la pelouse du Stade El Bachir Mohammédia, situé à 26 kilomètres du centre ville de Casablanca. Avant ce choc, Haidara Alynho et ses camarades ont reçu la visite du Ministre délégué des Sports et du Cadre de Vie, Adjé Metch Silas.