Essis Mi-Carême a accordé un entretien au service de communication de la Fédération Ivoirienne de Tir à l’Arc (FIVTA), une institution sportive qu’il assure la présidence. « Nous avons essayé tant bien que mal de sauver notre saison », a-t-il soutenu.

Vous avez effectivement repris les activités à la FIVTA. Relativement au championnat national, où en êtes-vous concrètement?
L’année a été en générale une saison difficile pour toutes les fédérations sportives. Au tir, nous avons essayé tant bien que mal de sauver notre saison.
Nous sommes aujourd’hui à la 4e étape du championnat national en plein air. C’est la dernière étape de ce type d’épreuve pour le championnat. Néanmoins nous aurons d’autres activités en décembre certainement comme le Grand Prix et la Coupe Nationale.
Comment les athlètes ont-ils accueilli cette reprise du championnat ?
Je suis très heureux que les athlètes aient adhéré au plan de la Fédération. Je voudrais les remercier pour avoir compris la démarche de la Fédération. Les résultats qu’ils ont obtenus depuis la reprise montrent leur volonté de relever des défis pour demeurer sur le toit de l’Afrique.

 

Quelles sont les prochaines échéances sur le calendrier ?
Nos athlètes vont s’affronter dans une dizaine de compétitions durant la saison. Après cette 4e et dernière journée en plein air, il y aura 4 autres en salle. Nous projetons également d’organiser la Coupe Nationale ainsi que le Grand Prix. Ces échéances débuteront dès les premiers week-ends de novembre et se tiendront jusqu’en février 2021. Nous sommes en train de finaliser leur tenue avec un de nos partenaires qui mettra à notre disposition une salle.
Aviez-vous un appel à lancer au public sportif ?
Le tir à l’arc est un sport particulier. Nous lançons un appel aux curieux ainsi qu’à tous ceux qui ont envie de pratiquer cette discipline sportive de venir voir et apprendre. Nous avons des clubs à Abidjan comme Association Sportive des Archers d’Abidjan (ASAA), Marcory Arc Club ou Académie des Archers d’Abidjan et à l’intérieur du pays (Toupah, Yamoussoukro, Prikro). Il y a aussi un partenaire qui est prêt à leur fournir l’équipement à un coût raisonnable.