Stéphane Konaté : « On reste toujours joueur dans l’âme après 30 ans »

Plongez dans l’univers captivant du basket-ball ivoirien avec Stéphane Konaté, une véritable icône du sport qui écrit un nouveau chapitre de sa carrière. Ancien joueur de basket-ball renommé, Konaté se lance désormais dans le coaching et la gestion d’équipe avec le Houphouët- Boigny Université Club (HBUC).

 

Dans une interview exclusive à notre micro, Konaté partage ses réflexions sur sa transition du terrain au banc de touche. ” Mes premiers mois se passent très bien “, déclare-t-il, évoquant son enthousiasme à diriger une jeune équipe prometteuse. En tant que coach et manager général, Konaté met à profit son expérience de joueur pour guider et inspirer ses joueurs à atteindre de nouveaux sommets.

Comment se passent vos premiers mois en tant que coach d’une équipe A ?
– Mes premiers mois se passent très bien. Je suis en charge d’une jeune équipe, le Houphouët-Boigny Université Club (HBUC), Les HYPERSONICS, et ça se passe très bien. Nous passons de bons moments, les joueurs aiment ce qu’ils font, ils aiment le basket. Nous essayons de travailler ensemble, surtout pour progresser au fil du temps.

Vous êtes aussi dans l’encadrement de la sélection, quelle est votre fonction ?
– Dans l’encadrement de l’équipe nationale, je suis l’un des managers généraux car nous sommes deux.

Votre passif de joueur vous aide dans quel aspect, surtout au niveau du management des hommes ?
– Mon passé en tant que joueur m’aide énormément. Étant ancien capitaine, je pense que le leadership que j’avais en tant que joueur se traduit maintenant dans mon rôle de manager général. Les joueurs sont contents de me retrouver, le message passe facilement. Je m’occupais déjà de l’équipe en tant que capitaine, et maintenant en tant que manager, c’est presque pareil mais à un niveau plus élevé car je m’occupe de tous les aspects : administratif, sportif, environnemental. Il y a plusieurs aspects à prendre en compte, et nous devons réussir cette mission.

Certains coachs disent qu’ils sont restés joueurs dans l’âme. Êtes-vous dans ce cas ou êtes-vous détaché du passé ?
– On reste toujours joueur dans l’âme quand on a exercé ce métier pendant plus de 30 ans. On a toujours l’âme du joueur. Néanmoins, j’ai passé ce cap et j’ai tourné la page définitivement. Je me concentre maintenant sur le coaching, car c’est quelque chose que je faisais déjà depuis un bon moment. J’essaie de m’exercer et j’espère obtenir les résultats que je vise.

Vos ailiers bénéficient ils de séances particulières car c’était votre poste ?
– Effectivement, mes joueurs bénéficient de mon expérience en tant qu’ancien joueur, pas seulement les ailiers, mais aussi les pivots et les meneurs. Tout le monde bénéficie de mon expérience et je la mets à profit pour que l’équipe soit la meilleure possible. Les séances individuelles se font avec tous les joueurs.

Quel est le projet avec ce club universitaire ?
– Le projet avec ce club universitaire, Les HYPERSONICS, est d’abord la formation et l’encadrement. L’objectif principal est de développer nos joueurs, qu’ils progressent semaine après semaine, mois après mois, pour obtenir de meilleurs résultats à la fin de la saison.

Quels sont les objectifs personnels et collectifs de cette saison ?
– Mon objectif personnel est d’élever le niveau de tous les joueurs, ce qui élèvera le niveau de jeu de l’équipe. Ensuite, nous pourrons obtenir de meilleurs résultats. L’objectif collectif de l’équipe, fixé par les dirigeants, est de se maintenir dans un premier temps. Si nous pouvons jouer les phases finales, nous le ferons et nous verrons après. Dans ce genre de compétition, tout peut arriver, donc nous abordons chaque match avec sérieux et nous sommes prêts pour les surprises.

Votre mot de fin
– Je suis très content d’embrasser cette nouvelle carrière, de pratiquer ce nouveau métier qui est celui d’entraîneur et aussi celui de manager. Ce sont deux métiers passionnants et je ferai de mon mieux pour réussir ces différents défis. Avec l’aide de Dieu, cela sera positif.