Pour l’année 2021, la Fédération Ivoirienne de Taekwondo (FITKD) a défini les principaux sentiers. Il s’agit de la préparation des Jeux Olympiques et la réactivation de clubs de ceintures noires et des pôles techniques.

La préparation des athlètes pour les prochains JO
A quelques mois du grand rendez-vous planétaire, les dirigeants ont concocté un programme de préparation des 4 taekwondo-ins à savoir Cissé Cheick (médaillé d’or lors du dernier JO), Gbagbi Ruth (médaillée de Bronze aux JO de 2016), Gbané Seydou (champion d’Afrique des -87 Kg), et Traoré Charlène. Ils entendent tout mettre en œuvre pour que la Cote d’Ivoire brille de nouveau à Tokyo comme ce fut le cas en 2016. « Plus de la moitié des ressources financières que nous allons mobiliser sera dédiée à la préparation des JO de Tokyo 2020. Nous avons un statut à défendre », a soutenu le secrétaire de la FITKD lors d’une conférence de presse tenue tout récemment au Palais du Taekwondo.

 


Cependant, deux problèmes se posent. D’une part, la FITKD est en quête un financement à la hauteur de 60 millions de Fcfa pour mieux préparer les athlètes Ivoiriens. « Malheureusement, nous sommes toujours en attente des fonds promis par la tutelle. Même le Comité Nation Olympique ne s’est toujours pas manifesté », a indiqué, Me Anzoumana Siaka, au micro de SuperSport.
D’autre part, l’absence des Opens internationaux suspendus pour crise sanitaire a obligé l’instance fédérale à organiser sur le territoire Ivoirien une partie du plan de préparation de ses représentants. Des stages internationaux viendront en appui. « Le manque de sparring partner est très défavorable à la préparation », a relevé Me Anzoumana Siaka.

La relance des clubs d’élite et pôles techniques
La fédération compte réactiver les clubs d’élite ainsi que les pôles techniques sur le territoire Ivoirien. Ces entités constituent l’un des pans de l’immense héritage à léguer par le président sortant, Bamba Cheick Daniel. Servant de canaux de transmission entre la Direction Technique Nationale et les différents responsables de salles existantes dans les 26 Ligues locales, ils fonctionnent à peine. « Cette année, nous voulons passer à une nouvelle étape pour la mise en œuvre de ces clubs de ceinture noire et pôles techniques », a conclu Me Anzoumana Siaka.