A l’issue de la qualification pour les quarts de finale de la compétition, Julien Chevalier en conférence a signifié que l’ASEC Mimosas est la seule équipe de l’Afrique occidentale qualifiée.
» Il faut se rendre compte de là où on est. Nous sommes la seule équipe de l’Afrique de l’Ouest en quart. Avec nos moyens, on fait de petit miracle. On entend tout ce qui se dit mais on ne s’en occupe pas beaucoup. « . Julien Chevalier, coach de ASEC en conférence d’après-match pic.twitter.com/CtzN0M4tnK
— Le Kpakpato Sportif (@LKsportif) January 19, 2025
Une victoire (4-0) face à Orapa United du Botswana conjuguée à une victoire tardive de USM Alger (2-0) face aux Sénégalais de ASC Jaraaf a permis aux Mimosas de célébrer une 3e victoire qualification consécutive pour les quarts de finale en compétition africaine. Avec 8 points obtenus, c’est la qualification la plus difficile de l’ère Chevalier pour sa 4e campagne continentale depuis son arrivée en août 2019. « Ce sont les mecs soulagés, heureux que vous avez vu en fin de match qui vont connaître leur première qualification au second tour pour la majorité de l’effectif, ces joueurs vivent un rêve. Nous, le staff, sommes un peu habitués, on fait avec nos moyens, on réalise de petit miracle…Il faut regarder le bilan, nous sommes l’unique équipe de l’Afrique de l’ouest en quart de finale. »
Une réussite au milieu d’un football local encore à la traîne par rapport à ces adversaires du second tour de façon générale qu’il a présenté. « On affiche une certaine régularité alors que nous sommes dans un contexte actuel où nos adversaires ont des moyens surtout financiers très conséquents par rapport à nous…Le Stade est allé en Ligue des Champions, c’est déjà bon car nous avons eu du mal à y aller 2 fois. C’est dur pour les équipes Ivoiriennes car les joueurs ne connaissent pas vraiment la compétition ou les équipes ne sont pas régulières. Si elles y vont, ça permet aux joueurs de monnayer leurs talents et d’être recrutés dès la saison suivante…On a le dos large, on entend ce qui se dit et ce passe mais on ne s’en occupe pas beaucoup car c’est sans grand intérêt. On va encore donner des points à la Côte d’ivoire, cela permettra de donner de l’expérience aux joueurs, c’est ce qui permet de briller dans le futur. Des fois, ils sont hésitants, tremblent en raison de la pression forte. »
Pour le coach Mimosas, les ambitions méritent plus de moyens : « Il faut lutter avec les moyens actuels, c’est du travail à effectuer au développement du plan local et augmenter l’accompagnement aux clubs qualifiés. »