Le samedi 23 juillet dernier, le stade du Campus de l’Université Félix Houphouët-Boigny a accueilli la journée sportive intitulée ” Toutes au rugby pour dire non aux violences faites aux femmes “. En mobilisant de nombreuses personnes issues de diverses professions, Andréa Dirabou a réussi son pari.

Plusieurs acteurs mobilisés autour de la balle ovale pour lutter contre les violences faites aux femmes

L’évènement du samedi dernier a consisté à mobiliser principalement des femmes et promouvoir le rugby à travers plusieurs ateliers. Sur la pelouse du stade du Campus de Cocody, les acteurs ont effectué plusieurs activités dans le but de retrouver la cohésion dans une équipe, la solidarité, la communication, la confiance et la combativité et le dépassement de soi.

Lors des premières heures de la journée sportive, les intervenants ont travaillé par binôme : une femme ayant ses yeux bandés par un morceau de tissu devait se laisser guider sur un parcours comprenant des obstacles par la voix d’une autre. Cet exercice qui a pour but de renforcer la confiance a été répétée avec des groupes recomposés. D’autres ateliers ont été dédiés à des exercices de vitesse, de combat par équipe, des épreuves de communication, etc. Dans l’après-midi, il y a eu un match arbitré par un homme, chroniqueur sur un plateau télé d’une chaîne privée de Côte d’Ivoire. Ce dernier ne connaissait pas les règles du jeu. Cet exercice a eu pour but de promouvoir le respect de l’arbitrage.

 

“ A ce rendez-vous, il y a eu plusieurs profils : médecin, avocat, des femmes qui ont survécu aux violences, des membres d’associations et ONG, des acteurs du monde sportif. Durant toute la journée sportive, on avait l’impression de se connaître depuis très longtemps. Un lien d’amitié s’est créé. J’ai eu des retours positifs, certains voudraient même un autre match ”, nous a confié l’international Andréa Dirabou.