De retour en club, l’attaquant Jean-Phillipe Krasso a reçu un accueil festif de la part de son club, Etoile Rouge de Belgrade. Celui qui est le premier joueur de l’histoire du club Serbe a gagné la Coupe d’Afrique des Nations s’est exprimé au micro du club sur toutes ces émotions vécues. « C’est le meilleur moment de ma carrière » résume l’essentiel de son intervention.

 

Journaliste : Êtes-vous surpris par cette fête ?
Jean-Phillipe Krasso : Je ne savais pas ce qui m’attendait. Je suis surpris par cette célébration. Je suis très honoré, heureux du geste, de ce que le club et mes coéquipiers ont fait pour moi.

– T’attendais-tu à ce genre de célébration à ton retour ?
– Non pas du tout. A mon retour, j’ai reçu des félicitations (avant l’entraînement, ndlr) et j’étais déjà heureux. Mais là, cette grande fête, merci vraiment beaucoup. Quand je suis entré et j’ai vu tout le club m’applaudit, c’était vraiment spécial pour moi parce que cette compétition j’ai tellement rêvé de la jouer un jour et la remporter, cela représente beaucoup pour moi. C’est aussi un rêve pour ma famille qui a tellement voulu que je joue pour la Côte d’Ivoire et aujourd’hui j’ai gagné avec mon pays. Quand j’ai vu mes coéquipiers et tout le club heureux pour moi, c’était vraiment grand pour moi.

– Avez-vous vu les messages de vos coéquipiers avant la finale
– Oui, j’ai vu les messages mais je n’ai pas voulu répondre parce que je voulais être focus. J’ai vu les messages de Buka, Ivanic et des autres. Peter Olayinka (son coéquipier Nigerian, ndlr) a dit : « Vous ne gagnerez pas, parce que le Nigeria toujours ».

Qu’avez-vous dis à Peter après la victoire ?
Je n’ai rien dit, j’ai juste marché ainsi (les bras et le torse bombé quand on s’est vu à mon retour, ndlr).

– Comment vous pouvez décrire cette victoire ?
– Je n’ai pas de mot. Gagner est un grand accomplissement et nous avons gagné à domicile, c’est invraisemblable. Nous avons fait une parade dans la ville, c’était la folie. Nous n’avons pas dormi, nous avons dansé tout le temps. C’est le meilleur moment de ma vie, plutôt de ma carrière car dans ma vie, j’ai d’autres moments.

– Parlons encore de célébration
– Toutes les célébrations sont bonnes. Quand tu gagnes, tu peux célébrer au maximum, j’aime danser donc si Tiago veut m’apprendre la danse Serbe, j’essayerai.

– Quel était votre meilleur moment de la compétition ?
– Quand j’ai marqué mon but (Vs Guinée-Bissau en match d’ouverture, ndlr), la joie du moment était incroyable mais ça c’est mon moment personnel. Mais honnêtement, quand nous avons gagné, je ne savais pas où j’étais. Je n’ai pas encore réalisé. Quelque fois, à la maison, je me demande : « est-ce réel ? ». Ce que nous avons fait pour gagner est vraiment incroyable.

 

– T’attends-tu à ce titre à ce genre de célébration en cas de titre de champion en Serbie ?
– Oui, bien sûr.