Le football est un sport qui se joue à 11 contre 11. Des circonstances dans le match peuvent profiter à une des deux équipes et lui concéder l’avantage de la supériorité numérique.
Lorsque l’équipe adverse se voit réduite à 10 ou en infériorité numérique, l’on se dit systématiquement que l’équipe qui a l’avantage numériquement aura la victoire en fin de match. Ce ne fut pas le cas durant deux rencontres depuis le début de saison. Voir une équipe ne pas profiter de la supériorité numérique est intervenu lors des Journées 1, 3 et 4.
Lors de la première journée, le Racing Club d’Abidjan (RCA) n’a pas su faire la différence face au FC San Pedro. Le promu par manque d’expérience a concédé le match nul (2-2) après l’exclusion d’un joueur adverse juste après le retour des vestiaires. Le Racing était même à 2 doigts de perdre la rencontre, le but égalisateur étant inscrit en fin de partie.
Dans une moindre mesure, l’Association Sportive de l’Indénié (ASI) Abengourou n’a pu faire mieux qu’un match nul dans son entre face à l’Africa Sports qui avait aussi fini la rencontre à 10.
En clôture de la 4e Journée, l’USC Bassam pourtant réduite à 10 juste avant la mi-temps a eu les ressources nécessaires pour arracher le match nul (1-1) face au Williamsville Athletic Club (WAC). Ce fut vraiment mérité car les bassamois ont mis beaucoup d’impact physique et de volume de course pour combler le déficit numérique en deuxième période.
Être en infériorité numérique n’est plus trop un handicap pour les équipes qui sont bien armées mentalement. Alors nous seront tentés d’affirmer que l’avantage numérique peut être un piège pour les équipes en bénéficie car il ne se traduit pas en avantage au score.
