Les Sélections U17 Filles et Garçons ont été honoré, ce mercredi 7 mai par la Fédération Ivoirienne de Football après leur brillante qualification à la prochaine Coupe du Monde de leur catégorie respective.
En présence de M. Adjé Silas Metch, Ministre délégué auprès du Premier Ministre, Ministre des Sports et du Cadre de Vie, chargé des Sports et du Cadre de Vie, le Président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF), M. Yacine Idriss Diallo a tenu à rendre un vibrant hommage aux Eléphanteaux U17 Filles et Garçons, ainsi qu’à leurs différents encadreurs, pour leur brillante qualification aux prochains Mondiaux de leur catégorie respective.
« Au nom du Comité Exécutif et à mon nom propre, je tenais à vous traduire notre fierté. En effet quand nous prenions les rênes du football ivoirien, nous avions 14 objectifs dont la relance du football des jeunes qui se traduit par les résultats que nous avons aujourd’hui », indique d’entrée le Président de la FIF.
Dans son discours, le patron du football ivoirien a retracé le parcours des deux sélections. Pour les Filles, il dira : « Alors, je vais commencer par les jeunes filles, parce qu’en réalité, ces jeunes filles sont parties de rien. En effet lorsque nous avons décidé d’engager les équipes nationales des jeunes Filles, l’équipe n’existait pas. Et avec l’adhésion de la Direction Technique Nationale, nous avons travaillé pour mettre en place cette équipe. C’est pour vous dire les filles que la qualification à la Coupe du Monde U17, pour vous, ne doit être qu’une étape. L’objectif maintenant, après la Sélection U17, c’est que vous soyez les prochaines U20. Pour aller finir dans les prochaines Sélections A ».
S’adressant aux Garçons, M. Yacine Yacine Idriss Diallo a indiqué que cette qualification est toute aussi historique que celle des Filles.
« La Côte d’Ivoire n’a plus participé au Mondial U17 depuis l’épopée de la Génération des Franck Késsié depuis 2013. Cela fait 12 ans qu’on a eu cette opportunité », précise-t-il avant d’ajouter :
« Ce groupe de jeunes, avec tout le staff technique appuyé par la Direction Technique, est parti, gentiment, à cette compétition au Maroc, discrètement, après avoir été qualifiés au Ghana lors des éliminatoires zonales. Mais ce qu’il faut retenir, c’est qu’à l’image des Filles, la commission chargée du football des jeunes, dirigée par le Président Koné Mamadou, a fait un très bon programme de préparation en accord bien entendu avec la direction technique. Ils se sont préparés avec des stages de regroupement chaque mois, quelques fois, deux fois dans le même mois. Si on a réussi, c’est parce que vous, les jeunes, vous avez compris que le football, c’est comme n’importe quel travail. On ne réussit que par le sérieux, par l’abnégation, par l’engagement, par la rigueur, et par le travail acharné. Donc, félicitations, et sachez que nous sommes très fiers de vous. Aujourd’hui, on vous reçoit pour vous donner la reconnaissance de la Fédération mais surtout la reconnaissance de l’État, sous l’autorité de Monsieur le ministre des Sports, qui représente tout le gouvernement », dit-il en se projetant sur le prochain Mondial.
« Maintenant que vous y êtes arrivés, vous les filles et vous les garçons, le pays regarde plus loin. Dans ces deux Coupes du monde, il faut aller faire une prestation très honorable, avec des objectifs élevés. Donc, le travail ne fait que commencer », termine-t-il.
Pour sa part, le Ministre Délégué en charge du Sport et du Cadre de Vie, M. Adjé Silas Metch a encouragé les jeunes gens à poursuivre sur leur lancé tout en s’appropriant les valeurs de combativité.
« Dans quelques mois, vous irez au Maroc (pour les filles) et au Qatar (pour les garçons) pour disputer la phase-finale de la Coupe du monde de vos différentes catégories. Il faut souligner que c’est la première fois que les deux équipes nationales prennent part, ensemble à une Coupe du monde. Je voudrais vous inviter à vous approprier ces valeurs. Un mental de fer. Un esprit, de combativité et de victoires, qu’on cultive, qu’on affine, qu’on aiguise… dans l’honneur, la dignité et la responsabilité de la Côte d’Ivoire », a-t-il conseillé.
SERCOM FIF