C’est une première place du groupe et une qualification en quart de finale que les Éléphanteaux iront chercher cet après-midi (16 heures) face au Mali.
» On ne peut pas jouer match nul, ça n’existe pas. Celui qui dit qu’il sait jouer match nul, ne connaît rien au football » Idriss Diallo au micro de FIF TV. #FootballCIV pic.twitter.com/fsgo1HC2Lh
— Le Kpakpato Sportif (@LKsportif) April 7, 2025
A l’issue du tirage au sort, ce Mali – Côte d’Ivoire a tout de suite été identifié comme la finale du groupe D. Le Mali et la Côte d’Ivoire sont deux références de cette compétition. Régulièrement présentes depuis la création du tournoi, le Mali qui a eu l’honneur d’organiser la première édition en 1995 compte 2 victoires (2015 et 2017), quand la seule victoire de la Côte d’Ivoire remonte à 2013 avec la génération conduite par un certain Franck Kessié. Deux voisins, deux nations de football qui ont donné à l’Afrique une pléiade de stars du ballon rond, deux immenses réservoirs de talents, deux des plus grandes écoles de formation de jeunes talents du continent. Le hasard du calendrier a placé ce duel d’Afrique de l’ouest à la dernière journée de la phase de poule. On aurait dit que le Mali aborderait avec sérénité ce choc, vu qu’il a déjà les deux pieds en quart de finale, après son succès vendredi dernier (2-0) sur la faible Centrafrique. Mais, perdre contre la Côte d’Ivoire est une chose qu’on réfute à Bamako dans n’importe quelle compétition, d’autant plus que l’ancien empire Mandingue s’est souvent imposé face à la Côte d’Ivoire dans les catégories de jeunes, quand cela lui est quasiment impossible chez les seniors.
Les Aiglons viendront donc avec tous les arguments pour s’imposer et garder la première place de ce groupe D. Une place que compte leur ravir les Éléphanteaux en les battant au Berrechid Stadium de Casablanca, là où ils ont raté la qualification pour les quarts de finale lors de la deuxième journée face à l’Angola (0-0) vendredi dernier. Ce mauvais résultat oblige donc cet après-midi Bassiriki Diabaté et sa bande à s’imposer face à celui qui est l’adversaire le plus coriace du groupe.
« C’était une première pour moi de rester 7 mois sans club. Tu te poses énormément de questions, et même te maintenir en forme devenait un vrai défi. » Yabré François, footballeur, sur sa période de chômage.
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Conscients de l’enjeu, Haidara Alynho et ses amis ont bien répété leurs gammes le week-end avec sérieux et concentration. Pour l’entraînement d’avant-match, ils ont reçu le soutien du président de la Fédération Ivoirienne de Football, M. Yacine Idriss Diallo. Très engagé aux côtés des jeunes talents, le président de la FIF est venu témoigner son soutien indéfectible à l’équipe. » Nous avons tout mis en place pour leur offrir les meilleures conditions de travail », a-t-il souligné devant la presse, avant de rappeler que « l’objectif est clair : leur permettre la meilleure préparation possible pour atteindre notre but qui est la qualification pour la Coupe du monde « .